« Le jour où j’ai tué Agile » n’est ni un manifeste, ni un manuel, ni une dénonciation.
C’est un aveu. Une série de voix intérieures qui racontent, avec lucidité et tendresse, comment l’agilité peut mourir sans fracas — doucement, à coups d’habitudes, de compromis et de silences.
Développeur senior, Product Owner, manager, RH, coach agile, Scrum Master, développeur junior…
Chaque chapitre donne la parole à un rôle emblématique du monde agile, pour explorer ce moment où la forme a pris le pas sur le fond, où les rituels ont remplacé les conversations, où l’on a continué à faire semblant — jusqu’à ne plus croire.
Ce texte n’accuse personne. Il regarde le réel en face, celui des équipes fatiguées, des organisations en quête de contrôle, des individus perdus entre intentions sincères et logiques de survie.
Il parle d’agilité, bien sûr.
Mais surtout, il parle de nous. De nos élans, de nos renoncements, de cette part de nous qui choisit, parfois, de se taire plutôt que de déranger.
Et pourtant, à travers ce constat, une lueur persiste : celle d’un feu discret, d’une parole vraie, d’un espace à réinventer. Agile est peut-être mort sous certaines formes. Mais la sincérité, elle, n’est jamais loin.
Un livre pour celles et ceux qui ont vécu l’agilité de l’intérieur.
Pour celles et ceux qui en ont gardé une flamme, même vacillante.
Et pour tous ceux qui croient encore qu’on peut faire autrement — à condition d’oser regarder ensemble ce qu’on a perdu.
